"A un moment de ma vie, j'ai rencontré un défenseur des droits de l'homme, en Ukraine, et j'ai voulu faire un documentaire sur lui. Je voulais voir et il voulait être vu. Je tenais la caméra. Il me donnait plus que ce que je voulais lui prendre. Nous n'étions plus en accord, j'ai arrêté le film… Affaire classée alors ? Ça l'était jusqu'à ce que j'apprenne sa mort, 3 ans plus tard. A son enterrement, je ne suis pas la seule à me demander : qui est Andrii Fedosov ? Est-il vraiment dans le cercueil ? L'ai-je mis en danger en voulant le filmer à tout prix ?"

Deux mystères se touchent dans le film : celui du personnage et celui de la réalisatrice. Deux questions émergent : quelle est sa responsabilité de documentariste face au sujet qu'elle filme ? et : faut-il mettre en scène sa vie pour supporter sa condition d'être au monde ?

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